Romuald Wadagni, probablement à la BAD : Un « Out » au dauphinat ou une stratégie politique ?
Au nombre des partis qui soutiennent l’action du président Patrice Talon, si une certaine lutte fait rage dans le silence, c’est bien la succession du Chef de file. A l’aune des derniers événements qui donnent le ministre des finances comme un candidat sérieux pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD), c’est plutôt bien parti pour que l’un des « chouchous » du système Talon ne soit plus dans la lutte pour sa succession.En effet depuis l’avènement de Patrice Talon à la tête de la présidence de la République béninoise en 2O16, l’ex-Cadre du cabinet international Deloitte à réussi quoiqu’on dise à imposer sa marque aux finances publiques de son pays.Une dextérité si technique que quand bien même par plusieurs fois, lui même a clamé son non positionnement politique dans la succession de son mentor actuel, sa personne est toujours citée dans le lot des successeurs de Patrice Talon. C’est justement pourquoi, beaucoup ont été surpris d’apprendre qu’il est mis en position comme candidat du Bénin pour succéder au Nigérian Adésanya. Désormais qu’on sait que le gouvernement béninois a réussi à mettre en pôle position son candidat face à d’autres prétendants et qu’on imagine qu’il a ses chances de réussir le challenge, les données sont d’autant plus changées du côté de la mouvance pour la succession de l’actuel occupant de la Marina.Johannes Dagnon en disgrâce; Olivier Boko avec des soucis judiciaires; Rock Nieri en cavale, tout semble s’éclaircir ou s’obscurcir selon la vision de chacun pour le dauphinat. Le seul fait constant est que si l’argentier béninois, Romuald wadagni était élu à la tête de la BAD dans quelques semaines, il ne serait pas tout logiquement dans les starting-blocks pour 2026 à moins ce que… Ce qui est clair, cette situation indécise restera telle quelle encore plusieurs mois avant que Patrice Talon ne se décide à abattre ses cartes sur l’échiquier politique suffisamment traversé par des antagonismes exacerbés à l’orée des élections générales de 2026.
Saliou Baguiri