Société

Suspension de la gratuité de la dialyse au Bénin : L’appel du député Ouassangari à Talon pour sauver des vies

Une préoccupation sanitaire majeure des Béninois fait débat depuis quelques semaines. Il s’agit de la situation des personnes sous dialyse qui ne sont plus prises par l’État béninois au même titre que la suspension des évacuations sanitaires.La dialyse est un des recours thérapeutiques le plus courant pour les malades souffrant de l’insuffisance rénale. Cette affection des temps modernes est malheureusement en hausse au Bénin, or sa prise en charge est très onéreuse et pèse souvent sur les économies précaires des familles. Le recours qui s’offrait jusqu’à récemment était la subvention de ces soins spécifiques par l’État Béninois, une des seules alternatives pour donner un espoir de vie à des centaines de Béninois.Malheureusement le système de gratuité ne rentre plus en ligne de compte de la prise livrant anonymes et personnes publiques en proie à cette maladie à la détresse psychologique, économique et finalement à une mort certaine. Les cas se multiplient d’ailleurs de plus en plus, ce qui a fait par plusieurs fois sortir de leur réserve les associations des personnes sous dialyse. Ces dernières dont la voix n’a visiblement pas porté, à l’image de plusieurs publications de presse restées sans suite. C’est sans aucun doute cette situation préoccupante qui a fait réagir le député Bio Sika Abdel Kamel Ouassangari au détour de son passage hier sur les plateaux de Eden TV où il était reçu. Le député du parti « Les Démocrates » a lancé un vibrant appel au Chef de l’État pour qu’il entende, en tant que père de la nation, les cris de cœur de ses concitoyens qui prennent l’État comme ultime recours. « Je profite de cette occasion pour lancer un appel au président Patrice Talon pour lui demander pardon, je me mets à genoux, faites tout possible pour relancer la gratuité de la dialyse » déclara-t-il. Il n’a d’ailleurs pas manqué d’attirer l’attention sur l’expérience des pays voisins où le cas des dialysés semble plus reluisant. Gageons que cet appel qui vient rallonger la liste déjà longue des SOS en instance, contribuera à changer la situation.

Saliou Baguiri

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