Santé

Pratiques douteuses de certaines officines pharmaceutiques : Un danger pour la santé des Béninois

Le lieu indiqué pour se procurer un médicament prescrit par un agent de santé est la pharmacie.Cette boutique par excellence dédiée à la conservation, la vente et aux transactions liées aux produits pharmaceutiques fonctionne selon des normes précises attachées à la sensibilité des denrées qui y sont manipulées.C’est justement le respect de ces normes , hygiéniques et sécuritaires qui sacralise la fonction du pharmacien qui en soi est garante de la santé des populations. Cette garantie est naturellement consacrée par les textes qui organisent le secteur avec l’appui de l’ordre national des pharmaciens qui est sensé veiller au grain contre tout dérapage.Parlant de dérapage, il y en a malheureusement et cela ne saurait être passé sous silence. En effet, l’actualité récente a fait état de ce qu’une pharmacie de Porto Novo vendrait ni plus ni moins la mort à ses clients en exposant dans ses rayons des médicaments périmés sans aucune crainte ni aucun scrupule. Ce qui est d’une gravité indicible et sans mesure.Venons-en aux faits.Un client aurait constaté sur une boîte de médicament qu’il a acheté dans une officine de la capitale dont la date de péremption déjà est arrivée à terme. Le produit qui devrait être salvateur etant techniquement hors d’usage, ne pourrait avoir qu’un effet similaire à la  » mort aux rats ». On pourrait assimiler cet constat à une négligence voire une inconscience professionnelle ou encore à une manœuvre dolosive à visée mercantile. Mais quand les contrôleurs ont trouvé plusieurs autres produits pharmaceutiques périmés bien exposés sur les étagères de la même pharmacie, l’audace devient grande et frise une provocation.En effet, si vendre un médicament à un client, c’est lui donner la mort de façon préméditée.vCe geste devient un crime, un assassinat programmé contre le malade innocent et les autorités doivent non seulement veiller aux grains, mais sanctionner de telles dérives avec la dernière rigueur, puisque l’État lui même est garant de la sécurité de ses citoyens. C’est un principe constitutionnel intangible.

Saliou Baguiri

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page