Supposées bases militaires pour entraînement des terroristes au Bénin : Wilfried Léandre Houngbédji donne la réplique à Ibrahim Traoré
Depuis que le courant a du mal à passer entre les Etats de l’AES et ceux de la CEDEAO et que Niamey et Cotonou sont à couteaux tirés, le problème de l’existence de bases militaires à visées destabilisatrices est devenu comme une pierre d’achoppement. Le président Burkinabè Ibrahim Traoré n’a pas manqué dans une récente déclaration d’en rajouter une couche. Ce qui a dans la foulée fait réagir le porte parole du gouvernement Beninois qui a tenu à répondre du tac au tac.Wilfried Léandre Houngbédji a tenu à s’inscrire en faux contre les propos du dirigeant ouest africaine qu’il juge tendancieuses et infondées. En effet, il a rappelé que comme plusieurs pays du Golfe de Guinée et du Sahel, le Bénin se trouve dans le viseur du péril terroriste et n’a pas eu le choix de trouver en réplique une réponse adaptée. Ainsi des installations militaires fortifiées sont installées dans des zones stratégiques , notamment frontalières .Cette résilience ne saurait être confondue à la mise en place de camps militaires comme cela est régulièrement évoqué par les autorités nigériennes entre autres, qui en ont d’ailleurs fait le point de discorde majeur qui a justifié la fermeture de la frontière entre le Bénin et le Niger .Affirmant que « c’est l’hôpital qui se moque de la charité » , le porte parole du gouvernement Beninois a balayé du revers de la main toute insinuation d’intentions belliqueuses et destabilisatrices envers ses voisins. Il s’agit en appelle t’il d’éviter de prendre le Bénin comme un bouc émissaire pour cacher les véritables problèmes auxquels sont confrontés les régimes militaires en place dans les pays de l’AES. Et à lui de rappeler que le Bénin ne sert nullement de base arrière pour l’entraînement de terroristes dont la mission serait après avoir été entraînés, d’aller mettre en péril la sécurité des personnes et des biens sur le territoire de ses voisins.
Saliou Baguiri