Ce n’est plus un secret pour personne, l’accès à la commune de Sô-Ava par Akassato est devenue un calvaire pour les citoyens, tant le tronçon concerné est dans un piteux état. Un problème par ailleurs récurrent et qui semble être passé aux oubliettes.Si plusieurs fois déjà les hautes autorités actuelles comme celles qui les ont précédées ont annoncé le bitumage de cette route très fréquentée, rien n’y fit. Elle est pourtant très fréquentée tant elle sert pour de nombreuses populations qui l’empruntent chaque jour pour leurs activités. Le pire est qu’en saison des pluies, c’est une véritable gadoue et il n’est pas rare de voir des camions ou autre véhicule s’enliser ou de voir des mareyeuses se retrouver les quatre fers en l’air après avoir chuté avec leur moto taxi qui jouait aux équilibristes .Ce qui étonne surtout, c’est le calme placide des autorités communales tant à Sô-Ava qu’à Abomey-Calavi , pourtant l’activité qui met continuellement ladite route en lambeaux est une manne financière pour leurs caisses. Mais à dire vrai, les véritables coupables de la situation qui est de plus en plus décriée,sont les sociétés de dragage de sable installées dans le périmètre depuis des lustres. Les camions qui remontent sur terre ferme et vers les acquéreurs, le sable lagunaire, circulent en effet continuellement les trois quarts de la journée, même les jours fériés sans que rien ne vienne de ces sociétés pour essayer tout au moins de colmater les brèches sur cette route. Finalement les populations résilientes gardent stoïquement leur calme ,mais ça gronde sourdement néanmoins.
Saliou Baguiri
