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Justifier la cherté de maïs par la consommation des poulets : Une autre copie « Djogbénou » pouvait faire mieux

«Que mangent les poulets ?» C’était la question que lançait le président du parti Union Progressiste le Renouveau (UP-R), Joseph Djogbénou, à la population lors de la tournée gouvernementale. À l’assistance de répondre : «du maïs». Et d’un coup, voilà Joseph Djogbénou qui conclut que c’est l’une des raisons qui justifient la cherté du maïs. Cet argumentaire du président du parti Union Progressiste le Renouveau continue d’agiter la toile. Si ce développement qu’il avait fait, ne manque pas de pertinence sous nos cieux dans un contexte purement technique et dans le monde universitaire, il est à noter que son argumentaire paraît quasi-ridicule en communication politique. À ce peuple qui crie la cherté du maïs, les envoyés de Talon pouvait mieux vanter les réalisations de la Rupture depuis huit (08) ans en tenant le langage approprié et éviter de dresser une fois encore le lit à l’opposition.Djogbénou pouvait mieux faire…Au lieu de se livrer à l’allégorie du « poulets et maïs », le président Joseph Djogbénou pouvait aider l’assistance à être plus convaincue de cette cherté du maïs qui «tue» la population. Joseph Djogbénou pouvait amener les gouvernants à lui fournir assez d’éléments de langage pour mieux convaincre son auditoire sur cette cherté du maïs. Quelles sont actuellement les statistiques de l’approvisionnement en maïs des cantines scolaires ? Quelles sont les statistiques de la vente du maïs épi grillé à la braise ? Sans oublier bien évidemment l’approvisionnement au niveau des provenderies, la rareté de la pluie, etc.

Quid… Les arguments obtenus de ces questionnements pouvaient permettre à cette population d’être plus convaincue sur cette situation de cherté du maïs. Si le président Djogbénou avait tenu ces argumentaires devant des étudiants en agronomie, la toile serait moins agitée jusqu’à ce qu’on fasse intervenir l’avis d’un expert avant de convaincre son auditoire.. Une carence notoire en communication politique…

L’une des carences dont souffre la Rupture aujourd’hui et qui frappe à l’œil suite à cette tournée gouvernementale, est bien le langage politique. La plupart des envoyés de Patrice Talon ne tiennent pas ce langage approprié pour mieux vanter les mérites du régime Talon à la population. Face à cette dernière, il y a les mots à utiliser pour maintenir la troupe en haleine. Patrice Talon a du pain sous la planche. L’actuel locataire de la Marina doit alors revoir sa communication politique pour le reste du temps qui nous sépare de 2026. Sinon jeter à la figure de la population une telle allégorie pour justifier la cherté du maïs, à tout l’air d’une moquerie.

Ola A.

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