Société

Répression des infractions routières/2éme phase : Une opération à calibrer pour le transport en commun

Il est clair que les accidents de la route qui font de nombreux morts chaque année sur nos routes sont dues à de nombreuses reprises à la défaillance humaine. Il est donc tout à fait logique que la police républicaine puisse prendre ses responsabilités, mais entre le contrôle du port du casque et la deuxième phase qui est annoncée, il faudrait éviter les biefs.En effet, s’il est indéniable que par crainte de la répression, les usagers des routes dans nos centres urbains et périurbains se sont conformés bon gré mal gré pour autant, par-ci et par-là, des dénonciations se sont faites jour quant à des bavures qui ont eu lieu aux quatre coins du pays, des sorties de route souvent dues à du zèle de certains éléments. Quand bien même ceci ne remet pas en cause le fondement de l’opération, il est clair qu’il faudra veiller à ce que la prochaine phase qui concerne beaucoup plus les véhicules à quatre roues connaisse moins de fausses notes. La hiérarchie policière doit pouvoir donc mieux dessiner les contours de l’opération au vu du profil des usagers concernés. En effet, au delà des véhicules à usage privé, il y aura les utilitaires et les véhicules de transport en commun dont les fameux « tokpa-tokpa » qui écument nos routes. Il s’agit d’éviter l’escalade et de ne pas donner l’impression d’une chasse contre ces usagers de type particulier qui quand bien même ils gagneraient à être mieux organisés dans leur secteur, rendent des services indéniables à la population. La répression du non port de ceinture semble être un problème qu’il faudra étudier de près quant à sa praticabilité. Du tact et de la mesure, là sont des éléments à forcément doser à dose homéopathique si tant est-il que l’on tient à imposer l’ordre et la discipline sur nos routes dans le calme et dans l’efficacité surtout. La balle est donc dans le camp de la police républicaine.

Saliou Baguiri

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