Élue vice-présidente de la Cour pénale internationale : Reine Alapini-Gansou, le parcours d’une Amazone
Lors de sa plénière du lundi 11 mars 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a porté son choix sur une Béninoise. La juge Reine Alapini-Gansou est désormais la 2ème Vice-présidente de cette instance juridique internationale. Voici ci-dessous le parcours d’une AmazoneMme la juge Reine Alapini-GansouSeconde vice-présidenteNationalité : Bénin (État d’Afrique)Terme : 11 mars 2018 – 10 mars 2027A pris ses fonctions à temps plein : 11 juin 2018Élu parmi : Liste B le 8 Décembre 2017Assigné à : Section préliminaireChambre actuelle : Chambre préliminaire A, Chambre de première instance IV, Chambre préliminaire I, Chambre de première instance I*Biographie*Entrée en fonctions le 11 mars 2018 pour un mandat de neuf ans.Avant de prendre ses fonctions à la CPI en 2018, la juge Reine Alapini-Gansou a passé 12 ans à la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, en qualité de Présidente (2009‑2012) et de Rapporteure spéciale sur les défenseurs des droits de l’homme en Afrique (2005‑2009 et 2012‑2017).Elle a été membre de plusieurs commissions des Nations Unies chargées d’enquêter sur des violations des droits de l’homme et a présidé le groupe de travail conjoint sur les procédures spéciales des Nations Unies et de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. En 2011, elle a été nommée juge à la Cour permanente d’arbitrage.Auteur ou coauteur de plusieurs publications, elle a enseigné à l’Université Abomey‑Calavi au Bénin. Elle est titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) délivré conjointement par les universités de Maastricht (Pays‑Bas), de Lomé (Togo) et du Bhutan, ainsi que d’un diplôme de common law de l’Université de Lyon 3 (France). Elle a également obtenu une maîtrise en droit des affaires et carrières judiciaires de l’Université nationale du Bénin.La juge Alapini‑Gansou est aussi titulaire de plusieurs diplômes dans le domaine du droit international des droits de l’homme (1993‑2002) délivrés par l’African Institute of Human Rights de Banjul, l’Institut international des droits de l’homme – Fondation René Cassin de Strasbourg et l’Organisation internationale de droit du développement de Rome.La juge Alapini-Gansou a été admise au barreau du Bénin en 1986. Elle a travaillé pour l’Association Avocats sans frontières (ASF) Belgique dans le cadre du projet « Justice pour tous au Rwanda » en 2001. Elle est aussi membre du Barreau pénal international.
Source Externe