Société

Dossier Stéphane Safieddine contre « KGB » : Patrice Talon appelé à la Rescousse

Safieddine réclame un dédommagement. Condamné en effet par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) pour faits d’escroquerie envers Stéphane Safieddine depuis plusieurs mois, Kikissagbé Godonou Bernard « KGB » continuer de se donner le luxe de narguer la justice. Et pour cause, la victime n’a pas encore pu rentrer dans ses droits bien que la justice ait ordonnée la réalisation de certains de ses biens. De toutes évidences, le citoyen français appelle à la rescousse le premier magistrat du Bénin, Patrice Talon qui pourra l’aider à être dédommagé dans ce dossier.Pour rappel, la CRIET avait rendu un arrêt en date du 10 février 2020 qui condamnait le sieur Kikissagbé Godonou Bernard « KGB » à payer solidairement avec ses complices la somme de Cinq milliards, trois cent soixante-dix-huit millions huit cent quarante-sept mille (5.378.847.000) FCFA à Stéphane Safieddine et Michel Lucio. La réalité des faits actuels démontre à suffisance que les immeubles dont la vente devrait permettre à Stéphane Safieddine de recouvrer son avoir distrait du fait de « KGB », n’est pas encore effectif. Bien que la caisse de consignation et de dépôt ait été activée dans ce dossier, les notaires n’ont pas pu disposer des titres des immeubles les plus importants du patrimoine de KGB, seuls des biens insignifiants par leur valeur au vu des dommages subis estimés à plusieurs milliards, ont pu être récupérés. On ne peut dès lors, s’empêcher d’imaginer que la disparition de pièces essentielles du dossier au greffe ait été savamment orchestrée. Puisqu’un état des lieux existe à cet effet, il eut été normal que la demande d’enquête des conseils de Safieddine ait été satisfaite pour tirer au clair cet aspect des choses. Mais rien n’y fit jusqu’à la date d’aujourd’hui.Ces atermoiements dans ce dossier ne concourent de toute évidence pas à permettre que les efforts de la CRIET et de tout l’appareil judiciaire béninois permettent que toute personne victime de délits prouvés puisse prétendre avoir juste réparation.Face au non respect de la décision de justice, le citoyen français Stéphane Safieddine se confie au Chef de l’État béninois afin qu’il puisse être dédommagé. Lui qui a une rigueur implacable. Juste pour la préservation de l’image du Bénin, nul n’est sans savoir son attachement à l’équité et aux droits de l’homme. Stéphane Safieddine implore alors son indulgence afin que les lignes bougent pour avoir gain de cause dans ce dossier.

Christophe AGON

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