Effondrement du passage supérieur de Bé – Zongo au Togo : Un signal pour un contrôle à priori des passages supérieurs de Cotonou
En fin de semaine dernière, un malheureux évènement est survenu dans un des quartiers populaires de Lomé la capitale Togolaise. Il s’agit de la chute d’une partie du passage supérieur desservant Bé-Zongo et qui au-delà des nombreux dégâts matériels a malheureusement causé également des pertes en vie humaine. Cet incident plutôt peu courant doit pouvoir mettre la puce à l’oreille des autorités Béninoises du secteur des transports. S’il faut en effet déplorer ce qui s’est passé dans le pays voisin, il faut surtout ne pas attendre que de tels évènements se produisent également sous nos cieux avant de se montrer proactif et prévenant. Réfléchir dans ce sens n’est nullement être oiseau de mauvaise augure, mais tirer plutôt leçon de ce qui se passe dans notre environnement immédiat. Les infrastructures de cette nature sont certes généralement construites après des études topologiques et techniques poussées mais sont également susceptibles de subir l’usure du temps et des intempéries si des contrôles réguliers ne permettent pas de détecter d’éventuels problèmes qui pourraient compromettre à terme leur garantie de sécurité. De ce point de vue même si des contrôles périodiques sont généralement faits par les services compétents de manière à faire les réparations de routine, il serait intéressant de diligenter un contrôle plus étendu et plus approfondi de l’état de toutes les passerelles et des mini échangeurs de la capitale économiques Béninoise. Dantokpa, Houeyiho, Ganhi et surtout Godomey, ont besoin d’être inspectés de plus près afin de garantir aux citoyens béninois qu’ils peuvent continuer à vaquer sans aucun problème à leurs occupations.
Saliou Baguiri