Saison des pluies et paludiAu Bénin, le paludisme demeure l’une des principales causes de mortalité, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans. Avec l’arrivée de la saison des pluies, les risques de transmission s’intensifient, appelant à une vigilance accrue.Chaque année, la période pluvieuse s’accompagne d’une recrudescence des cas de paludisme. D’après les statistiques du ministère de la Santé, cette maladie est à l’origine d’un quart des décès enregistrés chez les enfants de moins de cinq ans, faisant d’elle la première cause de mortalité infantile dans le pays.Face à cette situation préoccupante, les autorités sanitaires déploient diverses stratégies de prévention. Parmi les plus efficaces figure l’usage systématique de moustiquaires imprégnées d’insecticide. Ces filets protecteurs, largement distribués à travers le pays, offrent une barrière fiable contre les piqûres de moustiques vecteurs de la maladie.Mais au-delà de cette protection, des gestes simples et accessibles doivent être adoptés au quotidien : éliminer les eaux stagnantes autour des habitations, vider régulièrement les récipients et pots susceptibles d’en contenir, ou encore nettoyer les gouttières pour empêcher qu’elles ne se transforment en nids à moustiques. Le port de vêtements longs, notamment entre le coucher et le lever du soleil est également conseillé. Il est tout aussi important de fermer portes et fenêtres à la tombée de la nuit, d’utiliser des insecticides à l’intérieur des habitations et de consulter un centre de santé dès les premiers signes de fièvre.La prévention reste la meilleure arme contre le paludisme. En adoptant ces gestes simples, chacun peut contribuer à freiner la propagation de la maladie et à protéger les plus vulnérables.
Djêmilatou OSSENI (Stagiaire)
