Le parti politique Union Progressiste le Renouveau est secoué par une affaire de critique du chef de l’arrondissement de Glo-Djigbé contre le gouvernement TALON. En se basant sur certaines dispositions du code de l’administration territoriale du Bénin, le conseil municipal a statué que les déclarations du CA Sètondji BOCO constituent une faute lourde punissable. Après cette première étape qui fait suite à la demande d’explication adressée au CA par le maire, le parti politique sera officiellement saisi ainsi que la tutelle. Lorsqu’on sait qu’à Glo-Djigbé malgré que le parti de Joseph DJOGBENOU a la majorité, les militants ne s’entendent pas à cause de la guéguerre des deux élus, on est en droit de se demander quelle sera la conduite des responsables de l’UP le Renouveau. Cette situation aura forcément une conséquence directe sur l’enracinement du parti dans cet arrondissement d’Abomey-Calavi, surtout avec le motif de critique contre le gouvernement. C’est d’ailleurs cet aspect de la question qui ferait gagner le terrain à l’opposition notamment les Démocrates qui sont bien présents dans cet arrondissement. Après la correspondance qui devrait être adresser au parti dans un bref délai, le président Joseph DJOGBENOU doit réagir le plus tôt possible pour calmer les tensions surtout en cette période de fin de mandat. En attendant que l’arrêté communal de suspension ne soit rendu public, Gilbert Sètondji BOCO est toujours CA de Glo-Djigbé.
JEG
