Les locaux provisoires loués par la mairie d’Abomey-Calavi auraient été fermés par le bailleur Sossou. Ce dernier aurait choisi de ne pas suivre les procédures légales pour réclamer les sommes dûes par l’administration communale. Après une enquête minutieuse faite par votre journal, il n’en est pas le cas. C’est plutôt le fils du propriétaire qui dans une confusion aurait chercher à occuper l’une des chambres de l’appartement. Ce qui n’a pas été du goût des autorités locales. On a tôt fait de comprendre que le media qui a relayé les informations en s’en prenant frontalement en des termes peu courtois à l’administration communale, avait des griefs d’une autre nature.En effet, le procureur de la République sur demande de l’avocat conseil de la mairie a fait un soit fait retour au commissariat de Togba afin que des excuses soient faites par le dénommé Sossou à l’administration communale en sus de celles présentées in situ au parquet.Il faut préciser que le père Sossou n’a pas manqué de reconnaître que le comportement de son fils est inapproprié dans le dossier .Fait sur lequel le procureur est revenu en démontrant outre les conseils qu’il a prodigués, les risques auxquels le mis en cause s’est exposé. Pour autant le dossier serait quasiment sur le point de connaître un dénouement puisque selon les propos de l’autorité judiciaire, les procédures idoines sont quasiment bouclées afin de libérer les sommes dues. Le bailleur a d’ailleurs confirmé être associé au suivi du dossier en réaffirmant par la même occasion que les propos outrageants sur l’administration communale ne sont ni de son fait ni de celui de son fils. Comme quoi, les parties auraient pu s’éviter toutes ces bisbilles inutiles si les uns et les autres étaient restés dans leur couloir tout en jouant leur partition en temps et en heure à bon escient.
Christophe AGON
