Écoles sans toitures dans l’arrondissement de Djidja Centre : Lagbama et Houkpa abandonnées à leur sort

0 148

Depuis mars 2024, les écoliers de l’Ecole primaire publique de Lagbama dans l’arrondissement de Djidja centre, commune de Djidja, sont sans salles de classe par le fait d’une tornade qui a emporté la toiture du bâtiment qui les abrite. L’année scolaire dernière a été très difficile pour eux.À une semaine de la pré-rentrée au titre de l’année scolaire 2024-2025, le seul module de classe de cette école est resté le même. L’assemblée générale des parents d’élèves n’a pu réunir grand chose. La mobilisation a été réduite à la construction de forage pour apporter de l’eau potable aux apprenants. « Comme vous le constatez, nous sommes encore sans toiture. C’est maintenant que les parents d’élèves ont pensé à l’eau potable», indique l’instituteur Rocard Adigbannon. Déserte, l’école présente le visage d’un champ de bataille avec des feuilles de tôle éparpillées un peu partout. Le nouveau bâtiment construit, il y a peu de temps, est en totale déconfiture avec toute sa charpente emportée par la tornade qui s’est abattue sur le village le 20 mars 2024. Bien qu’étant distant, ce module de trois salles de classe avec magasin et direction garde encore intacte sa peinture jaune, il n’est pas pour le moins commode pour servir de cadre d’études aux élèves de la localité. Sans toiture, les salles de classe sont exposées aux intempéries et l’état qu’il présente à cette rentrée scolaire est inquiétant. Murs lézardés, parterre fissuré… La direction de l’école ne sait plus à quel saint se vouer avec toutes les correspondances envoyées aux autorités politico-administratives pour les informer de la situation. Si du côté de la mairie, l’assurance leur a toujours été donnée de réparer la toiture du bâtiment, c’est la grande attente aujourd’hui. Difficile de présager d’une réaction prompte avant le démarrage prochain des cours.Envisager un jumelage des cours dans une salle de classe ne pouvant contenir que vingt-cinq élèves s’avère hypothétique, à en croire l’enseignant très embarrassé. L’école primaire publique de Houkpa située dans le même arrondissement est dans le même cas. Il serait bien que les autorités en charge de l’enseignement primaire au niveau départemental prennent les dispositions adéquates afin de garantir une bonne rentrée scolaire aux jeunes apprenants de ces écoles sans toitures.

Rodrigue Finagnon AYAYEVO, Correspond Zou-Collines

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.