Hommage national et international au professeur émérite Eusèbe Alihonou : La gynécologie-obstétrique salue la mémoire d’un pionnier

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Décédé le 28 juin 2024 ,ce fils de sage femme né en 1938 était tout naturellement prédisposé a une carrière auréolée de gloire dans le domaine de l’obstétrique et de la gynécologie dont il fut un des précurseurs au Bénin. Des hommages poignants lui ont été rendus mercredi dernier au palais des congrès de Cotonou.Salle comble, allocutions de délégations venues de partout , de différentes sphères médicales tant sur le plan national qu’international, voilà le menu des lauriers dressés à l’homme qui en a suffisamment porté tout le long de sa vie remplie qui l’a conduit aux quatre coins du monde.bA toutes fins utiles , Eusèbe Alihonou professeur émérite de gynécologie obstétrique, ancien doyen de la faculté des sciences de la santé,bancien directeur et figure tutélaire de l’école nationale des sages femmes du Bénin, du Credesa, a un pedigree aussi long que le bras étendu. Il a d’ailleurs été président du collège ouest africain de chirurgiens et a inauguré l’ère des présidents de l’académie nationale des sciences , arts et lettres du Bénin.bDe partout, des hommages sont venus fleurir la mémoire de l’illustre homme qui a véritablement vécu utilement. Fait marquant ,au delà de ses connaissances mises au service de la population, l’homme a su donner aux générations de praticiens qu’il a contribué à former en : gynécologie, en obstétrique, en santé publique, en pédiatrie, en chirurgie générale, anesthésie et réanimation, en économie de la santé, en biostatique, sociologie et en anthropologie de la santé. Ren n’avait de secret pour lui. Personnage clivant, honoré, craint et tout autant persécuté à certains moments, il a traversé le temps et laissé des traces indélébiles pour de nombreuses générations qui ne sauraient le ranger aux oubliettes. Ce serait d’ailleurs un exercice qui serait très difficile à concrétiser au vu des nombreuses distinctions que l’homme a récoltées aux quatre coins du monde pour son parcours sans pareil. Eusèbe Alihonou a été distingué dans plusieurs ordres qu’un simple article de presse ne suffirait à retracer ,du Bénin au Congo ,sans oublier la République Centrafricaine,bla France, le Canada, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Gabon pour ne citer que ces pays, l’homme de sciences expert multidimensionnel a été reconnu pour services rendus . Eusèbe Alihonou a été inhumé hier au cimetière Vasseho de Ouidah, pour autant l’héritage est lourd et le flambeau mérite d’être transmis continuellement.

Saliou Baguiri

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