Employés sans être payés par l’IREEP : Les agents de collecte frustrés, ne savent plus à quel saint se vouer

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Depuis quelques jours, plusieurs dizaines d’agents occasionnels préposés à des opérations de collecte sont sur les nertfs. La raison est très simple : plusieurs impayés se sont accumulés et aucun signe probant ne vient annoncer un dénouement heureux prochain.En effet, l’Institut de Recherche Empirique en Économie Politique (IREEP) est une structure qui, depuis plusieurs années, a une solide réputation et a jusqu’ici employé avec beaucoup de satisfaction des jeunes qui n’avaient pas eu à se plaindre, notamment en ce qui concerne la perception des reliquats. Force est de constater que plusieurs phases de nombreuses études, dont certaines ont pourtant été soldées par les partenaires extérieurs selon les dires des coordinations responsables, restent impayées depuis plus de d’un an après leur achèvement.Lorsqu’on s’intéresse de plus près à ce problème et qu’on approfondit les investigations, on apprend qu’une rencontre a eu lieu entre les chefs d’équipe et le staff de l’institut en octobre 2023, aboutissant à des promesses d’éponger les ardoises des agents dans les meilleurs délais. Rien n’y fit, puisque non seulement ces promesses sont restées lettres mortes, mais une bonne partie de ce staff a été l’objet de licenciements économiques, y compris de nombreux agents et salariés de départements sensibles comme ceux des finances et de la recherche.Cette situation n’augure visiblement rien de bon. Certains agents, qui n’ont que leurs contrats comme preuves de services rendus, craignent qu’avec un éventuel dépôt de bilan, ils n’aient plus de répondants ou soient entraînés dans des procédures complexes pour récupérer leurs maigres rémunérations, d’où leur levée de boucliers. Ils en appellent d’ailleurs aux autorités béninoises compétentes dans de tels dossiers, notamment la brigade économique et financière, la cellule d’analyse économique de la présidence de la République et le procureur de la République près le tribunal d’Abomey-Calavi, à s’autosaisir du dossier pour un dénouement heureux de la situation pour des citoyens béninois déjà en situation de précarité et qui n’avaient nullement besoin de cette épreuve supplémentaire.

Coll. extérieur

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