Effectivité de la répression sur les axes routiers : Motocyclistes ! À vos casques, prêts, partez… • À quand le tour des gros porteurs non à jour ?

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La route tue et cela de plus en plus tant en agglomération qu’en rase campagne et les autorités béninoises en sont si conscientes qu’elles ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Ce jour, vendredi 1er mars 2024, démarre en effet la répression contre la délinquance routière sur toute l’étendue du territoire national à propos des infractions diverses habituellement commises par les usagers de la route, notamment les motocyclistes.Si cette opération n’en est pas à sa première, peu de Béninois sont contre sa tenue. Cette opération si elle est menée à bien et qu’on s’y prend en minimisant les bavures comme ce fut le cas en d’autres occasions, devrait militer à diminuer énormément le nombre jusqu’ici croissant des nombreux accidents mortels déplorés au quotidien sur nos routes et pistes.Cela dit, et à en croire les informations diffusées par la police elle-même, l’opération de répression qui prend corps dès ce jour vise essentiellement les motocyclistes notamment les conducteurs de moto taxi communément appelés « Zémidjans » majoritaires qui ne portent pas leurs casques et qui sont généralement auteurs d’autres infractions routières.*Gros porteurs sans visite technique à jour, freins, feux arrières, clignotants…: De véritables cohortes de la mort*Ceci paraît parcellaire et limitatifs au vu de l’implication des gros porteurs qui sont de véritables cohortes de la mort tant ils continuent de faucher de braves concitoyens sur les axes routiers. On ne saurait en effet faire de l’assainissement routier en excluant ces véhicules souvent hors d’usage mais mis en circulation au prix d’artifices divers. Ils ne sont généralement pas pourvus de clignotants, de feux de signalisation et pire encore certains d’entre eux continuent de circuler sans aucune visite technique à jour et parfois sans assurance. Le plus ahurissant, c’est quand on sait que généralement ces engins de la mort appartiennent à des personnalités publiques qui ce faisant ne donnent pas le bon exemple à leurs modestes concitoyens dont ils mettent la vie en péril. La police républicaine au vu de ces données doit pouvoir donc faire en sorte de redimensionner sa lutte dans ce sens et d’en profiter pour assainir également ce secteur dans lequel les choses ne sont dans aucun doute pas au beau fixe. C’est donc dans une démarche plus globale et moins directive que la police pourrait obtenir des résultats plus probants.

Saliou Baguiri

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